Les superficies en avoine nue, aussi appelée avoine à gruau, sont stables et peut-être même en baisse légère. « L’expansion de la zone de culture du maïs et du soya exerce une pression sur l’avoine », pense Alain Harbec, de Provalcid.
Le marché de l’avoine à gruau est dominé par l’entreprise Quaker Oats, dont l’usine se trouve en Ontario. Christiane Boulet croit que la compagnie souhaite raffermir ses approvisionnements au Québec. « Ils développent des variétés plus performantes au champ tout comme en usine », dit-elle. Alain Harbec craint cependant que le contexte actuel ne pousse le transformateur à se tourner davantage vers l’Ouest où, contrairement à ici, les superficies d’avoine nue s’accroissent.
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Vendre ou attendre d’autres sommets? Plusieurs personnes se pose la question présentement. Il y a matière à réflexion surtout que j’ai reçu une alerte d’un courtier américain disant que les astres étaient moins bien alignés pour le marché du maïs.
Soulignons qu’il existe un second débouché pour cette céréale : la nourriture pour les oiseaux. « C’est un marché qui offre des prix comparables sinon meilleurs, rapporte Sébastien Lavoie. De plus, même si les exigences de qualité sont comparables à celle de l’alimentation humaine, on peut mélanger les variétés à la vente, ce qui nous donne un peu plus de flexibilité. »