L’abattoir Les Viandes Forget préfère les bouvillons musclés aux bouvillons gras. Leur marché, les régions de Montréal et Québec ainsi que la viande cacher, demande une viande maigre.
« Notre marché est différent de celui de l’Ontario ou des États », explique André Forget fils du fondateur Jacques Forget, devant un groupe de propriétaires de parcs d’engraissement lors de la Journée bovine du 20 juin dernier, organisée par Merck Santé animale. Les Viandes Forget ont été fondées en 1961 par Jacques Forget. Aujourd’hui, ses quatre fils sont impliquées dans l’entreprise : André, Jean-François, Michel et Pierre.
Alors que l’abattoir ontarien a un marché important de restaurateurs torontois, Les Viandes Forget vendent à des marchés d’alimentations québécois qui n’hésitent pas à retourner les carcasses trop grasses.
À lire aussi

Avant d’ensiler le maïs
La récolte de l’ensilage du maïs est à nos portes et il importe de bien planifier cette opération.
Les bouvillons doivent donc être maigres et musclés. Ce sont les animaux qu’ils sélectionnent à l’encan, mais ils n’ont pas toujours le choix des animaux qu’ils achètent. « Le gras, c’est de la perte pour la boucherie », ajoute André Forget. Les animaux plus lourds sont également recherchés.
Les grands abattoirs signent des contrats avec des producteurs, mais ce n’est pas possible pour le petit joueur qui achète de deux à trois camions par semaine. « Nous avons quelques bons producteurs qui nous fournissent régulièrement », précise Jacques Forget.
Outre les animaux maigres, Les Viandes Forget regarde à la propreté des animaux. « On ne vous demandera pas de les élever sur l’asphalte, mais des animaux propres, c’est plus facile pour nous », explique André Forget.