J’ai assisté à un atelier de travail du groupe Agriclimat. Impressionnant tout le travail de recherche qui se fait afin d’évaluer différentes approches qui pourraient nous permettre de mieux nous adapter aux changements climatiques. C’est un défi de taille, mais comment on s’organise pour faire notre part?
Défi carbone au quotidien
Sol plus en santé, plus grande biodiversité, une ferme en meilleure équilibre sont des atouts globaux
Mieux utiliser cette énergie gratuite
Ça passe par le travail réduit et le semis direct
Changements climatiques, énergies fossiles de plus en plus rare. Ajoutons à ça nos coûts de production qui augmentent et vont continuer d’augmenter. Intrants, équipements, infrastructures sont déjà en forte hausse. Pourquoi alors ne pas utiliser cette ressource énergétique inépuisable et gratuite?
Combien vaut le semis direct?
On se retrouve donc avec un tracteur qu’on peut amortir sur 40 ans si on vise la vie maximale de 10 000 heures
Chaque année, on évalue l’ensemble de notre système de culture, question de valider si nos résultats sont à la hauteur. Les pesées de notre parcelle d’évaluation de nos hybrides nous ont confirmé que nos rendements étaient légèrement en haut de notre moyenne.
Rayonnement de notre profession d’agriculteur
Deux heures d’échanges avec des gens qui veulent en comprendre un peu plus
Dimanche dernier, j’ai eu le privilège de présenter une conférence sur l’agriculture et sa biodiversité au Biophare à Sorel-Tracy. Si vous en avez la chance, essayez ça : parler de la profession qui nous passionne. C’est vraiment stimulant!
Pause obligée
Déjà 80% de nos récoltes sont sorties du champ
Notre sol commençait tout juste à respirer un peu et voilà qu’il nous arrive quelques centimètres de neige. Le stress de l’attente de la bonne fenêtre pour finir nos travaux au champs augmente notre niveau d’adrénaline.
Précisions : Passer du soya IP au soya OGM
Produire des grains de spécialité fait partie intégrante de notre ADN à la ferme
Mon dernier blogue a fait beaucoup réagir la semaine dernière. Il décrit comment cette réflexion a évolué au fil des sept dernières années chez nous pour finalement prendre la décision de passer du soya IP au soya OGM. J'apporte certaines précisions.
Passer de la production de soya IP au soya OGM
On produisait du soya à Identité Préservé (IP) non OGM depuis une trentaine d’année à la ferme parce que certains de nos consommateurs se sentent plus rassurés. Mais est-ce que le consommateur comprend bien tous les dessous environnementaux de ce qu’il souhaite? Produire du soya non OGM entraîne l’utilisation de plusieurs molécules d’herbicides.
Le génie végétal à la rescousse
On essaie de capitaliser sur certaines opportunités des changements climatiques
17 octobre et aucun gel mortel encore. Nos couverts végétaux sont en grande forme. Pour obtenir de beaux couverts, il faut planifier notre système de culture pour leur créer une fenêtre de temps suffisante afin qu’ils puissent s’exprimer au maximum.
Nos champs sont à la flotte
Avant on prenait les prévisions météo comme un grain de sel, maintenant on se méfie un peu plus
On nous annonçait de la pluie. Beaucoup de pluie. Gertrude avait déjà débuté son travail au champ à 7 :30 le matin jusqu’aux premières gouttes de pluie vers 20h. Résultat final : avec 75 mm chez nous les champs sont à la flotte.
Blé : il y a une explication à nos rendements décevants…
J’ai réalisé qu’on avait appliqué notre azote avec une dizaine de jours de retard
Dans ma recherche de la possible raison qui pourrait expliquer nos rendements de blé d’hiver décevants de cette année, j’ai fouillé dans notre carnet de notes. Tout le processus de production des cinq dernières années était noté. Ce qui m’a permis de réalisé que…
