Attention, danger!

Attention, danger!

Mon système de mélange et d’injection des herbicides fonctionnait au ralenti. Je décide qu’il me faut inspecter l’engin. J’ouvre le couvercle et au moment de m’insérer dans le trou, un flash me revient : hey, c’est un endroit clos ça?

Avancer à reculons

Avancer à reculons

Je ne tiens plus en place. Un peu de semis à finir, mais surtout des traitements aux champs à faire. Je me concentre à travailler autour des bâtiments et dans l’atelier parce qu’il y a trop de risque d’orage. J’ai l’impression de tourner en rond et d’avancer à rien.


Fini les semences?

Pis Paul, achèves-tu tes semences? Je ne compte plus les fois où je me suis fait poser cette question. Comme si c’était un but ultime d’avoir fini. On dirait un vieux réflexe d’agriculteur qui se dépêche de se libérer du champ pour mieux s’occuper de son troupeau.

Futur Crosby

Quatre jours seulement sans aucune pluie depuis le 1er mai. Vraiment pas évident d’avancer dans nos semis printaniers. Même si le temps est compté, ça ne nous empêche pas de continuer à prendre le temps de faire nos parcelles d’essais.


Entre deux nuages

Un degré Celsius, la journée qui s’annonce semble prometteuse. Un petit coup d’œil sur les prévisions sept jours et tout ce que je vois, c’est au mieux deux jours de soleil. Ah! J’en ai vu d’autres années un peu plus hors normes. J’ai beau me répéter qu’il faut être patient et que de toute façon on finit toujours par semer. Facile à dire et à écrire, mais à l’intérieur ça me gruge.

Herbicides santé

J’avoue qu’à mes débuts, je ne respectais pas trop les règles de sécurité de l’utilisateur par rapport aux herbicides. Hey, j’ai déjà vu mon père brasser de la simazine avec ses mains dans une chaudière improvisée pour dissoudre cette poudre qui avait tendance à bloquer les filtres à l’époque.


Virus printanier

D’aussi loin que je me souvienne, l’arrivée du printemps a toujours représenté une période bien spéciale pour moi. On s’y prépare, on l’attend, on l’espère et plus il se fait désirer, plus on l’espère. Je crois qu’au fond de tout agriculteur passionné par ses champs, il y a un désir viscéral de sortir dehors brasser le sol et sentir la terre.