Le Canada devient un membre fondateur de l’Efficient Fertilizer Consortium (EFC), un partenariat public-privé international. La décision qui s’inscrit dans sa cible de réduction des émissions de GES associées à l’utilisation d’engrais de 30 % sous les niveaux de 2020 d’ici 2030.
L’Efficient Fertilizer Consortium finance la recherche visant à accroître l’efficacité des engrais et à mettre au point de nouveaux produits et de nouvelles pratiques qui aident les agriculteurs à produire des cultures tout en réduisant les impacts environnementaux.
Il s’agit d’un organisme créé par la Foundation for Food & Agriculture Research (FFAR), un groupe américain fondé en 2014, réunissant des chercheurs et des entreprises privées. Il fait aussi partie du Global Fertilizer Challenge, un effort international visant à renforcer la sécurité alimentaire et à réduire les émissions agricoles, lancé par le président Biden en 2022 lors du Major Economies Forum.
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Le ministère canadien de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire décrit sa décision comme étant aussi une occasion d’influencer les orientations et la recherche sur les engrais. Le EFC réunit 11 autres membres fondateurs, dont les États-Unis, le Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni ainsi que d’autres gouvernements, entreprises du secteur, groupes et fondations.
L’adhésion du Canada sera accompagné d’un investissement de 1,3 M$ sur quatre ans. Le EFC doit financer des travaux visant à générer des données et des informations « sur le rendement des engrais, tant en ce qui a trait au soutien des cultures vivrières saines qu’à leur promesse de réduire les émissions de GES et d’autres impacts environnementaux », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Le ministère ajoute que « le Canada collaborera avec des scientifiques internationaux et des intervenants clés du secteur de l’agriculture, dont des entreprises d’engrais, pour mener à bien cette recherche et veiller à son utilité pour l’agriculture canadienne ».
La question de la réduction de l’utilisation des engrais au pays a été contestée par le secteur agricole qui s’inquiète des conséquences pour le rendement des cultures.