Il a été prouvé plusieurs fois dans les parcelles de recherche que plus on sème de plants à l’hectare, plus on récolte de grains. Mais ce ne sont pas les résultats obtenus pour le blé de printemps dans les parcelles grandeur nature réalisées sur les fermes en Alberta.
Le programme Plot2Farm utilise des protocoles de recherche reconnus avec des parcelles aléatoires et répliquées. Quatre années de résultats ont démontré régulièrement que l’augmentation de dose de semis a eu très peu d’impact sur le rendement et la qualité du blé.
« Connaissant les résultats obtenus en petites parcelles, c’est un peu décevant », mentionne Jeremy Boychyn, directeur de l’agronomie et de l’extension de Alberta Grains dans un article de l’Alberta Farmer Express.
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Il explique ce phénomène de la façon suivante. Les doses de semis plus élevées introduisent une compétition sur le rang. Mais cette compétition permet aux grains les plus vigoureux de remporter la bataille de l’émergence. Ce qui fait dire au spécialiste de ne pas réduire la dose de semis pour autant.
Trois doses de semis étaient à l’étude (90-108 et 123 kg/ha avec un PMG de 30 g/1000 grains) pour une population visée de 270, 325 et 375 pl/m2. Les rendements n’étaient pas différents statistiquement.
Comme anticipé, les populations finales étaient statistiquement différentes à 220, 267 et 315 pl/m2, soit 80 % de l’objectif. Le pourcentage de protéine et le poids spécifique étaient semblables pour tous les traitements.
Une autre raison de maintenir des doses de semis assez élevées est la compétition des mauvaises herbes. « Une bonne population de blé réduit leur implantation », ajoute Jeremy Boychyn.
Source : Alberta Farmer Express
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