*Les chantiers de récolte de fourrages sont une course qui doit être bien planifiée. Cette planification doit se faire selon une analyse des besoins alimentaires du troupeau, les rendements attendus, la capacité des machines disponibles sans oublier les plans d’urgence.
Le temps est le plus grand ennemi de la qualité des fourrages. Une fois que le fourrage est fauché, la qualité ne peut que diminuer, alors il faut être prêt à s’ajuster.
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Les machines modernes offrent plusieurs caractéristiques qui vous permettent d’aller chercher le maximum de la fenêtre de beau temps qui se présente. Il s’agit de prendre un peu de temps afin de faire les ajustements qui vous aideront à atteindre vos objectifs. En voici quelques exemples.
-Augmenter la largeur des andains et l’intensité du conditionnement afin d’accélérer le séchage si on veut commencer à récolter plus rapidement.
-Réduire la largeur des andains et l’intensité du conditionnement afin de ralentir le séchage si la capacité de récolte est plus petite que la capacité de fauche.
-Utiliser le faneur quelques minutes après la fauche afin de maximiser le séchage des premières heures.
-Se servir d’un andaineur rotatif sur des fourrages déjà andainés afin d’aller chercher les quelques points de matière sèche qui manquent pour débuter la récolte plus rapidement.
Il ne faut pas hésiter à combiner ces stratégies ou à les varier afin de maximiser la qualité et de réduire les risques liés à la météo. Les fourrages de qualité qui seront récoltés sont un gage de coûts de production maîtrisés.
Dans le cas ou la pluie est inévitable, il est avantageux de regrouper le fourrage en andain afin de limiter l’exposition à la pluie. Former de petits andains est avantageux dans ce cas, car il faudra les épandre par la suite. Il est également possible d’utiliser un faneur pour former des andains. Il suffit de le faire tourner au ralenti et le fourrage sera placé en petits andains, ce qui limitera l’exposition à la pluie.
Lorsque des surplus sont présents et que la météo s’y prête, pourquoi ne pas en profiter pour faire un peu de foin sec? Ce fourrage se conservera bien et sera plus facile à vendre si les besoins alimentaires du troupeau sont comblés.
Quoi qu’il en soit, il est important de connaître toutes les possibilités des outils à votre disposition. Vous pourrez en tirer le meilleur avantage et récolter les meilleurs fourrages possibles.
*Texte réalisé par Vincent Audet en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF). Les propos exprimés dans le texte relèvent toutefois de l’auteure et n’engagent pas le CQPF.
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