L’OCC (Ontario Corn Committee) vient de publier un rapport présentant les résultats d’essais sur la sensibilité d’hybrides de maïs à l’accumulation de DON. Il inclut des tableaux qui permettent aux producteurs de comparer les caractéristiques des hybrides afin de faire des choix plus éclairés.
La pourriture de l’épi due au champignon Gibberella zeae, qui peut augmenter la concentration de mycotoxines DON dans le maïs infecté, est inquiétante. Elle présente des conséquences économiques et des risques pour la santé animale qui sont importants. Dans le rapport Ontario Corn Hybrid DON Screening Trials, 2023 Report, publié par l’OCC, les chercheurs rappellent que les concentrations de DON dépendent fortement des interactions entre les hybrides, les agents pathogènes et l’environnement. Cependant, la sensibilité des hybrides est le principal facteur influençant l’accumulation de DON après la météo.
Ce projet de comparer les hybrides fait suite à la détection de niveaux particulièrement élevés de DON dans le maïs en 2018. En 2019, l’OCC a établi des protocoles pour tester la sensibilité des hybrides à l’accumulation de DON et a commencé à procéder aux essais.
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Le rapport, qui est accessible en anglais gratuitement en ligne, présente une évaluation des risques liés aux hybrides testés lors des essais de 2023. Le document présente aussi une évaluation pluriannuelle sur les mêmes hybrides si les données étaient disponibles. La méthode de test a été conçue pour identifier la résistance relative propre aux hybrides dans différents environnements sur deux sites à trois dates de semis à chaque site.
Les chercheurs soulignent que leur projet procède à une évaluation du risque relatif des hybrides et que des sources supplémentaires de données (par exemple, les informations fournies par les semenciers, les résultats des essais sur le terrain, etc.) devraient être utilisées pour de meilleures décisions concernant les hybrides basées sur le risque de DON. Il n’existe actuellement aucun hybride résistant au DON, mais les producteurs peuvent réduire les risques liés au DON grâce à la sélection et à la gestion des hybrides.
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