Parmi les nombreux défis que devra surmonter l’humanité pour se rendre sur Mars, la question des systèmes de survie figure en tête de liste. Il n’est donc pas surprenant de constater que cet enjeu est au coeur des travaux de recherche que mènent les plus grands scientifiques du monde et du Canada. Ces derniers étudient présentement différents scénarios qui permettraient de fournir aux astronautes les systèmes de survie autonomes dont ils auront besoin lors de leur séjour vers Mars.
À lire aussi

La Chine devient une superpuissance… de la frite
Déjà en tête des exportations mondiales d’acier, de voitures électriques, de téléphones et de minéraux stratégiques, la Chine s’impose désormais dans un tout autre domaine : la frite surgelée.
L’un des scénarios les plus évidents vise l’utilisation de végétaux, lesquels fournissent aux astronautes l’oxygène et l’eau dont ils ont besoin, et recyclent le dioxyde de carbone et les déchets. Malheureusement, la solution n’est pas si simple qu’il n’y parait. Les scientifiques doivent encore déterminer quels types de semences sont les mieux adaptés aux missions spatiales et établir si les environnements spatial et martien auront une incidence sur la capacité des semences à germer.
Afin d’inciter les jeunes Canadiens à contribuer à leur manière à l’élaboration d’une solution, et pour déterminer si les plants de tomates constitueraient une culture de choix pour la planète Mars, l’Agence spatiale canadienne collabore avec l’Université de Guelph, Agriculture et Agroalimentaire Canada, les Centres d’excellence de l’Ontario, Heinz Canada et Stokes Seeds à la réalisation du projet Tomatosphère.
Chaque année, des élèves reçoivent des semences de tomates qui ont été exposées au milieu spatial ou à des milieux spatiaux simulés, ainsi que d’autres semences appartenant à un groupe témoin. Ces élèves, qui deviennent pour la durée du projet des agriculteurs de l’espace, réalisent des expériences qui leur apprennent la complexité de l’horticulture, les incitent à trouver des solutions novatrices et inédites pour la production alimentaire sur des planètes autres que la Terre et contribuent à améliorer leurs compétences en sciences. Tout cela dans le but ultime de les préparer à devenir la première génération d’explorateurs planétaires du Canada.
Source : www.leditionnouvelles.com