L'agriculture en mode Road Runner!

L’agriculture en mode Road Runner!

Ce matin, j’ai un horaire des plus chargé. Première pulvérisation. Je parviens à arriver tout juste à l’heure à la rencontre champ du bassin versant rivière Pot au Beurre. Visite aux champs avec les gens de l’IRDA. Écriture de mon texte. Deuxième pulvérisation… Bip Bip! Road Runner! Vous vous souvenez de ce dessin animé?

"C’est un peu comme si je passais de la peinture à numéro vers des toiles de ma propre inspiration", Paul Caplette.

Pourquoi se soucier de l’agroenvironnement?

Se préoccuper de l’agroenvironnement est une chose. Parvenir à s’en servir comme levier économique en est une autre

On me pose souvent la question, et j’avoue que je me la pose à l’occasion. Surtout quand ça va moins bien et que le doute ou la surcharge de travail qu’on s’est nous-même imposée font leur œuvre. Premièrement, le mot agroenvironnement est très large de signification, tout comme le spectre élargi des actions qu’on peut poser sur nos fermes.



Photo d’archive, LeB, juin 2011

14 façons d’innover sans tout risquer

Si tout est bien planifié, on réduit ainsi les pertes de temps d’exécution

Faire ses propres essais à la ferme permet d’innover sans tout risquer. Que ce soit pour essayer un changement dans la fertilisation, un nouveau taux de semis, une nouvelle technique de semis ou carrément mesurer ce que notre sol a dans le ventre. Voici 14 facteurs à prendre en considération pour que les essais soient un succès.


Cette année, la marmotte a vu son ombre. Le dicton dit que l’hiver durera encore six semaines.

J’ai vu mon ombre

Les bons résultats d’une saison de culture sont le fruit des gestes quotidiens qu’on pose sur nos fermes

Cette année, Fred la marmotte a vu son ombre. Le dicton dit que l’hiver durera encore six semaines. Ben oui : 2 février + six semaines, on arrive au 16 mars. Aujourd’hui, le 29 mars, je vous confirme que nous sommes encore en hiver.



"Comme agriculteur, notre définition de l’agroenvironnement a évolué au fil du temps", Paul Caplette.

Agriculture durable, une mode?

Les pratiques agroenvironnementales se mettent en place depuis déjà plusieurs années.

On entend tellement parler de l’agriculture durable qu’on a l’impression que c’est devenu une nouvelle mode. En fait, les pratiques agricoles sont bien loin d’être une mode, c’est plutôt un mode de vie.

La vue est magnifique… C’est le temps de redescendre sur terre!

Encore 30 jours de suspense

En terre depuis septembre, mon feeling me dit que notre blé d’hiver est sûrement passé à travers de l’hiver

La semaine de relâche est souvent la période charnière qui me fait passer du mode hiver au mode printemps. Je dois planifier et changer de vitesse pour être prêt à semer la première semaine d’avril.


Blé d'hiver chez Paul Caplette.

Réussir le blé d’hiver par défi, et non par dépit

On a changé notre approche et on s’est organisé pour penser en dehors de la boîte

On a commencé à vouloir changer notre système de culture en 2001. Après analyse de plusieurs scénarios, on arrivait à la conclusion qu’il fallait ajouter des cultures d’hiver. Comment ? En semant du blé d’hiver. Résultat de l’an #1 : désastre. Nos résultats se sont améliorés graduellement. Aujourd’hui, c’est aussi rentable que notre maïs.

On prend graduellement plus de charge pour réussir nos innovations tout en voulant réussir nos objectifs de vie. Penser qu'on pourra retransmettre une charge économique sept fois plus imposante à une future relève fait craindre le pire.

Résilience

Cultiver la résilience, sa résilience dans l’innovation, ça peut être lourd à porter parfois.

Je profite de la belle neige toute fraîche. C’est blanc partout, l’air est pur et les arbres sont chargés, beaucoup de branches sont repliées sur elles-mêmes, et malheureusement, certaines n’ont pas pu tenir la charge de la neige. Elles sont tombées. L’image me fait réfléchir à la résilience.