La contribution du ministère de l'Agriculture et de la Pêche à l'action de l'Etat s'inscrit dans une mission spécifique et 3 missions interministérielles.
Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau s'est estimé satisfait de l'« effort significatif pour l'agriculture » contenu dans le budget 2006, mais les syndicats agricoles ont déploré qu'il ne parvienne qu'à « accompagner » la diminution du nombre de paysans en France.
A une semaine du sommet européen de Bruxelles, le Royaume-Uni exclut désormais toute discussion sur le rabais que lui consent l'Europe si on ne remet pas à plat la Politique agricole commune (PAC), qui bénéficie largement à la France.
Yvon Vallières se dit satisfait de l'ajout de 11 millions de dollars qui sera accordé en 2005-2006 pour soutenir le développement du secteur bioalimentaire.
Tout en reconnaissant un effort certain pour maintenir le soutien aux agriculteurs, l'UPA déplore que le gouvernement Charest nous livre un budget sans grande surprise et encore loin des engagements électoraux qu'il avait fait aux producteurs agricoles.
Alors que les attentes des agriculteurs étaient élevées et justifiées, notamment dans le dossier de l'ESB, le gouvernement Martin a manqué une belle occasion de satisfaire les demandes des producteurs et du gouvernement du Québec.
Selon le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, M. Andy Mitchell, les initiatives annoncées lors de la présentation du budget fédéral le 23 février tiennent compte des priorités relevées par les producteurs.
Le président George W. Bush a dévoilé un budget 2006 prévoyant de tailler drastiquement dans les dépenses, que ce soit les subventions à l'agriculture ou les aides aux défavorisés, pour réduire le déficit, même si la défense reste largement épargnée.
L'Assemblée nationale a voté le budget 2005 du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et des Affaires rurales, en baisse de 1,8% par rapport à 2004 à 4,89 milliards d'euros.
Profitant de son intervention à l'Assemblée nationale en réponse au discours sur le budget, le député de Saint-Hyacinthe et porte-parole intérimaire de l'opposition officielle en matière d'agriculture, M. Léandre Dion, a dénoncé le manque de vision du gouvernement libéral en matière d'agriculture.