Le ministère japonais de l'Agriculture a précisé que pour l'instant, la levée de l'embargo ne concerne que les importations en provenance de Finlande, de Suède, du Danemark et d'Autriche.
Pour la première fois depuis le début de l'épizootie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne il y a deux mois, les mesures drastiques prises par les autorités pour lutter contre la maladie ont été levées dans deux comtés anglais.
La plupart des représentants de l'agriculture de la Rhénanie-Westphalie en réunion avec des représentants du ministère allemand de l'Agriculture a rejeté ce projet de vaccinations du fait de ses possibles conséquences sur le marché qui restent inconnues.
Le directeur de l'unique laboratoire américain de recherches sur la fièvre aphteuse a annoncé que les chances de voir se développer une épizootie de la maladie aux Etats-Unis étaient « relativement élevées », en raison des nombreux échanges de voyageurs entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Les fermiers britanniques ont démenti l'optimisme du gouvernement et de ses conseillers qui affichent leur certitude d'avoir maîtrisé l'épidémie de fièvre aphteuse.
Les ministre de l'Agriculture de l'Union européenne ont souligné mardi qu'il n'était pas question de baisser la garde contre la fièvre aphteuse, bien que l'épizootie qui frappe la Grande-Bretagne et les Pays Bas semble avoir été vaincue dans le reste de l'Europe.
« L'abattage à grande échelle est hélas la seule solution pour venir à bout de l'épizootie. De plus, pour éradiquer définitivement la maladie, il est indispensable que cette mesure soit maintenue durant la longue période de recul de la maladie », écrivent les auteurs.
« La crise de la fièvre aphteuse est maîtrisée en France et le sera à court terme en Europe », affirme-t-il. « En revanche, l'économie de l'élevage bovin est sinistrée ».
Plus de 600 millions de livres sterling ont été débloqués par le gouvernement britannique pour aider les éleveurs du pays frappés par l'épizootie de fièvre aphteuse, dont la propagation a semblé se ralentir ces dernier jours.
Cette décision réfléchie fait suite aux nombreuses pressions et mises en garde relatives aux problèmes de fièvre aphteuse qui sévissent actuellement en Europe et en Argentine.