Plusieurs nations carribéennes ont décidé jeudi de prendre des mesures de prévention contre la fièvre aphteuse, au regard du développement de la maladie en Grande-Bretagne, en France et en Argentine.
L'Argentine a reconnu officiellement jeudi l'existence de nouveaux foyers de fièvre aphteuse et le gouvernement se voit reprocher d'avoir occulté la maladie afin de préserver les marchés de la viande à l'exportation.
« Aucun pays ne peut se considérer comme à l'abri du risque de la maladie, compte tenu de l'augmentation des échanges commerciaux, touristiques, des mouvements des animaux, des produits animaux et des produits alimentaires », souligne l'organisation basée à Rome.
Alors que cette maladie est entrée dans sa quatrième semaine au Royaume-Uni, le Premier ministre est avant tout soucieux d'éviter que l'épizootie ne devienne un casse-tête politique embarrassant pour les travaillistes avant le scrutin législatif attendu pour le 3 mai.
Puisqu'ils existent des craintes que la maladie de la fièvre aphteuse du Royaume-Uni s'est propagée au continent européen, les éleveurs sont priés d'agir afin de s'assurer que la maladie n'atteindra pas les fermes canadiennes.
Soucieux d'éviter tout risque d'épidémie de la maladie de la vache folle, le Canada songe à modifier radicalement sa réglementation en matière d'alimentation du bétail.
Des responsables canadiens se pencheront sur les informations rassemblées par une équipe de scientifiques ayant conclu dimanche une évaluation du système de réglementation du Brésil face au risque posé par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la maladie de la vache folle.