Les ministres européens de l'Environnement ont majoritairement affirmé qu'une reprise des autorisations d'OGM restait conditionnée à l'application d'un système de traçabilité et d'étiquetage, dont ils ont largement approuvé le projet.
Trois personnes représentant la Confédération paysanne, le collectif anti-OGM et le comité pour l'Agriculture Bio ont été reconnues coupables et condamnées à verser une amende de 3000 francs pour avoir détruit 400 mètres carrés de cultures expérimentales d'organismes génétiquement modifiées (OGM) de Monsanto.
« L'étiquetage d'aliments génétiquement modifiés constitue un dossier sérieux et complexe », a déclaré Mme Janet Lambert, la présidente de BIOTECanada. « Le projet de loi C-287 faisait peu de chose pour promouvoir un débat réfléchi. En fait, il proposait une conception très étroite de l'étiquetage obligatoire. »
Le projet de loi C-287 n'a pas franchi l'étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes mais il a démontré une profonde division au sein du gouvernement Libéral sur cette question. Ce projet de loi forçait l'étiquetage obligatoire de tous les produits contenant des OGM.
La FCA craint qu'une norme sur l'étiquetage obligatoire des aliments GM cause des torts inutiles aux agriculteurs canadiens, sans guère améliorer la confiance des Canadiens et des Canadiennes dans le système de réglementation de leur pays.
La distribution de produits pouvant contenir des OGM, tout autant que l'utilisation de semences génétiquement modifiées imposée aux pays producteurs, risquent d'accroître la dépendance des agriculteurs comme celle des consommateurs.
Comment dire oui sans le dire complètement, tout en le disant ? c'est le difficile exercice auquel le Commissariat au Plan s'est livré sur les organismes génétiquement modifiés dans un rapport de 300 pages intitulé : « OGM et agriculture : options pour l'agriculture ».
Le ministre espagnol de l´Agriculture, Miguel Arias Canete, s´est déclaré favorable à la recherche sur les OGM malgré le moratoire de l´Union européenne.