Le gouvernement reste déterminé à défendre le droit des Canadiens à maintenir des régimes de commercialisation ordonnée, telles la gestion de l'offre et la Commission canadienne du blé.
Les agriculteurs canadiens sont très déçus par les plus récentes règles commerciales agricoles proposées par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les industries du lait, de la volaille et des oeufs rejettent le texte publié par le président du Conseil général de l'OMC, Shotaro Oshima, car il menace les objectifs que poursuit le Canada dans cette ronde de négociations et met en danger les piliers fondamentaux de la gestion de l'offre.
Le président français Jacques Chirac a jugé « inacceptable en l'état » la proposition sur l'agriculture présentée par l'Organisation mondiale du commerce pour relancer les négociations multilatérales du cycle de Doha.
Cinq des principaux acteurs de l'OMC se retrouvent à Paris pour tenter d'arracher un accord a minima sur l'agriculture, un arbre politique qui cache mal la forêt des désaccords persistants depuis l'échec de la conférence de Cancun de septembre dernier.
Bruxelles et Washington se sont déclarés prêts cette semaine, pour le premier à éliminer les subventions agricoles à l'exportation, et pour le second à mieux « discipliner » le soutien qu'ils apporte à ses agriculteurs.
Les 147 pays membres de l'OMC vont tenter dans les toutes prochaines semaines de relancer les négociations sur la libéralisation du commerce mondial au cours d'une série de rencontres cruciales pour parvenir à un accord avant fin juillet.
Deux autres procédures engagées par le Canada en vertu de l'Accord de libre-échange nord-américain sont également en cours concernant le blé de force roux de printemps.