Lourdement éprouvé par les deux plus graves crises sanitaires que l'Union européenne ait jamais connues, la maladie de la vache folle et la fièvre aphteuse, le secteur agroalimentaire britannique n'est plus viable.
L'Union européenne a signé avec l'Afrique du Sud un accord de libre-échange sur les vins et spiritueux au terme duquel Prétoria exportera chaque année jusqu'à 42 millions de litres de vin vers l'UE sans droit de douane.
Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne ont donné le feu vert définitif à la création d'une agence européenne de sécurité des aliments, même s'ils n'ont pu encore se mettre d'accord pour décider où elle serait basée.
L'OMC a jugé illégales lundi les aides fiscales américaines à l'exportation (FSC), ce qui a immédiatement été considéré par l'Union européenne (UE) comme une victoire juridique qu'elle n'entend pas transformer en guerre commerciale.
Les systèmes de contrôle de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires diffèrent des pays membres de l'Union européenne à l'autre. La législation communautaire reste trop fragmentaire pour être efficace.
Les nombreux accords préférentiels passés par l'Union Européenne avec des pays tiers désavantagent les exportations américaines, selon le Département américain à l'Agriculture.
La conférence de Doha a illustré l'isolement de l'Union européenne sur la maîtrise de la mondialisation et la montée en puissance des pays en développement dans l'Organisation mondiale du commerce.
Revenant sur le volet agricole de l'accord, fruit d'un compromis accepté par les Européens, Pascal Lamy a répété que l'Union européenne souhaitait « réformer la Politique agricole commune à son (notre) rythme. » Selon lui, « l'autonomie de décision européenne (...) a été préservée. »
Les États-Unis et l'Union européenne se sont montrés optimistes quant à la possibilité de parvenir à un accord sur la libéralisation des échanges à Doha, mais tous les anciens contentieux qui risquent de faire échouer la conférence restent sur la table.