La production laitière a considérablement augmenté au cours des vingt-cinq dernières années. Cette amélioration est le résultat d’une meilleure gestion des troupeaux, d’une alimentation mieux équilibrée et d’une sélection orientée vers l’accroissement de la productivité. En conséquence, les bonnes laitières requièrent plus d’énergie pour combler leurs besoins nutritionnels et nécessitent plus de temps pour ingérer et transformer les aliments en lait. Ces changements ont-ils un impact sur le comportement des vaches?
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Un an et demi après l’entrée en fonction de l’étable de la Halte de la Montagne à Saint-Damase, il était possible de la visiter. Le Bulletin des agriculteurs l’a visité en compagnie des propriétaires. Photoreportage.
Des chercheurs finlandais ont étudié l’horaire journalier de 29 vaches Ayrshire logées en stabulation entravée pour tenter de répondre à cette question. La moyenne de production des vaches était de 38 kg de lait et elles recevaient leur concentré en six repas par jour. L’étude démontre un changement de comportement avec la hausse de productivité des vaches.
Les bonnes productrices passaient plus de temps debout tout en ruminant que les vaches de plus faible potentiel de production. Bien que les bonnes productrices passaient plus de temps debout, lorsqu’elles se couchaient, elles tombaient endormies (cou relâché, sans mouvement des mâchoires) plus rapidement que les moins bonnes laitières, indiquant un besoin de repos.
Les chercheurs ont également noté une différence de comportement entre les parités, puisque les vaches plus âgées ruminaient plus longtemps lorsqu’elles étaient couchées que les vaches ayant seulement vêlé une seule fois.
Source : Journal of Dairy Science