Une équipe de chercheurs dirigée par Guillermo Ramis de l’Université de Murcia en Espagne a réparti de manière aléatoire quarante-huit truies et cochettes en deux groupes : témoin et bétaïne. Le groupe bétaïne recevait un supplément de bétaïne à partir du cinquième jour précédant la date prévue de mise-bas jusqu’à la fin de la période de lactation d’une durée approximative de 18 jours. Les paramètres de production ont été évalués durant deux parités consécutives. Le colostrum et le lait ont été analysés quantitativement et qualitativement.
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À la première parité, seule la quantité moyenne d’aliment ingéré différait entre les femelles des groupes bétaïne et témoin : 5,43 kg contre 5,9 kg. Dans le groupe bétaïne, le poids de la portée au sevrage était supérieur et l’intervalle sevrage-œstrus était plus court que dans le groupe témoin.
À la deuxième parité, le nombre de porcelets nés vivants (13,9 contre 13,2) et de porcs sevrés par truie (10,9 contre 10,5) était significativement supérieur pour le groupe bétaïne. Le contenu de bétaïne dans le lait était significativement supérieur dans le groupe bétaïne (0,219 mg/g contre 0,125 mg/g).
Les chercheurs croient qu’un traitement avec de la bétaïne à partir de la 5e journée avant la parturition jusqu’à la fin de la période de lactation peut réduire l’intervalle sevrage-œstrus, améliorer les performances de reproduction des cochettes et truies, et augmenter le gain de poids corporel des porcelets.