Alors qu’habituellement, en été, les porcs s’entassent et grossissent dans les porcheries, cet été, il manque de porcs dans les abattoirs. Et cela, même si l’abattoir de Valley-Jonction a été fermé pour deux semaines, durant les vacances de la construction. Si bien que certains porcs livrés sont plus légers qu’à l’habitude.
Alors qu’une pétition circule pour demander l’aide financière des gouvernements, une autre initiative demande à la Régie des marchés agricoles la permission d’exporter eux-mêmes 350 000 porcs aux États-Unis le temps que les marchés se rétablissent.
Le nombre de porcs en attente et leur poids augmente sur les fermes du Québec. Des efforts sont déployés pour résoudre cette problématique liée à la pandémie de COVID-19.
M. Laurent Lessard, est fier d'annoncer que l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi no 4 sur la régularisation et le développement d'abattoirs de proximité et modifiant la Loi sur les produits alimentaires.
Au terme de 18 mois de discussions et de négociations intensives, producteurs de porcs et abattoirs québécois s'entendent sur une nouvelle convention de mise en marché à caractère historique.
Ce projet de loi modifie la Loi sur les produits alimentaires afin d'assujettir à l'obligation d'être titulaire d'un permis les exploitants d'abattoirs du Québec actuellement exemptés de cette obligation.
Dans le cadre de son engagement à protéger la santé et la sécurité des Ontariens, le gouvernement McGuinty a annoncé qu'il doublera la fréquence des analyses d'eau dans les abattoirs détenteurs d'une licence provinciale.
Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation de l'Ontario (MAAO) assure une inspection objective et scientifique des viandes dans les quelque 200 abattoirs de l'Ontario titulaires d'un permis provincial.
L'arrêt de travail des vétérinaires de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) chargés de l'inspection de la viande dans les abattoirs du Québec fait craindre le pire pour les approvisionnements en viande, l'industrie de l'abattage et le secteur des élevages, tant et si bien que l'Union des producteurs agricoles (UPA) et de nombreux partenaires concernés ont déposé une demande d'injonction auprès de la Cour fédérale.