Le Canada affecte 230 millions de dollars en appui aux programmes d'aide alimentaire pour la présente année financière, ce qui représente une augmentation de 50 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent.
Le gouvernement du Canada versera une contribution de cinq millions de dollars afin d'aider à aménager un établissement de production de vaccins pour la santé animale et la salubrité alimentaire sur le campus de la société Bioniche Life Sciences Inc., à Belleville (Ontario).
« C'est une bonne nouvelle pour les agriculteurs québécois que le gouvernement prenne acte de certaines de nos recommandations et de celles de plusieurs autres acteurs, qui, comme nous, font valoir depuis plusieurs années les avantages indéniables de l'achat alimentaire local. »
Les délégués de l'UPA ont voté unanimement pour faire de la souveraineté alimentaire le fer de lance d'un nouveau projet de contrat social qu'ils entendent promouvoir.
« Les Américains le font avec leur politique énergétique, les Européens avec des mesures environnementales, tous les Etats s'ingénient à protéger leur agriculture. Ne cherchez pas pourquoi les négociations de l'OMC s'enlisent... Le temps est venu d'arrêter de faire semblant et de plaider une exemption agricole internationale au nom de la souveraineté alimentaire. »
Selon M. Groleau, la CAAAQ ne peut faire autrement que de placer la souveraineté alimentaire au coeur de son rapport, compte tenu de l'important consensus qui s'est formé autour de cette proposition.
Après plusieurs vagues de rappel d'aliments importés, les inspecteurs professionnels responsables de la protection de la santé et du bien-être des Canadiens font part de leur frustration à l'égard de la faible réaction du gouvernement fédéral.
Les experts internationaux des domaines de la santé, de l'agriculture, de l'alimentation, de l'éducation, des finances, de la gestion, de la protection de l'environnement, de la politique et de l'économie se réuniront lors du Groupe de réflexion de l'Université McGill sur les défis de la santé.
André Chagnon réclame une intervention gouvernementale pour obliger les chaînes de restauration rapide et les fabricants d'aliments transformés à fournir aux consommateurs une information nutritionnelle claire et facile à comprendre.
Le droit à une alimentation suffisante, de qualité, équilibrée, à prix abordable, propre à la consommation et sans danger pour la population et l'environnement : c'est ce que la CSN recommande d'adopter à travers une politique pour assurer la sécurité alimentaire.