Pendant toute l'année, les producteurs agricoles ont été victimes de séries télévisées sur ce qu'on a baptisé la « malbouffe », et ont entendu des scientifiques et spécialistes mettre en doute la qualité des aliments produits au Québec.
Le ministre de l'Environnement Yves Cochet se déclare « favorable à un durcissement de la réglementation » sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) présents dans les aliments.
Les aliments obtenus à partir d'organismes génétiquement modifiés présentent des risques d'allergie, tandis que les bénéfices d'OGM spécifiquement conçus pour minimiser les allergies sont « davantage attendus que réels », a estimé lundi Denise-Anne Moneret Vautrin, allergologue à l'hôpital Central de Nancy.
Un rapport publié par le vérificateur provincial confirme que les programmes de salubrité des aliments mis sur pied par le gouvernement de l'Ontario sont bel et bien sur la bonne voie.
L'Ontario investit plus de 78 000 $ pour mettre en oeuvre le système d'analyse des risques et de la maîtrise des points critiques (HACCP), ainsi qu'un programme de sensibilisation à la salubrité des aliments au Marché des produits alimentaires de l'Ontario.
Pour son dernier exercice avant son absorption par le suisse Nestlé, le fabricant américain d'aliments pour animaux Ralston Purina a enregistré une chute de 46 % de son résultat net en 2000-2001.
Les participants au Rendez-vous de mi-parcours du Forum sur lagriculture et lagroalimentaire québécois se sont entendus sur des initiatives à mettre de lavant afin de faire du Québec un chef de file en Amérique du Nord dans les domaines de la qualité et de la sécurité des aliments.
En 2000, le volume des aliments destinés aux marchés québécois dans le cours normal a dépassé les objectifs fixés en 1998 pour atteindre 3,833 milliards de dollars.
« L'étiquetage d'aliments génétiquement modifiés constitue un dossier sérieux et complexe », a déclaré Mme Janet Lambert, la présidente de BIOTECanada. « Le projet de loi C-287 faisait peu de chose pour promouvoir un débat réfléchi. En fait, il proposait une conception très étroite de l'étiquetage obligatoire. »