Gertrude et sa cousine plus performante : un bon duo. Par contre, chaque matin je dois apporter un bon café à Gertrude pour m’assurer qu’elle soit bien réveillée!

De la relève pour Gertrude!

Pendant qu’il pleuvait, on est donc passé au plan C : récolter à trois machines

Quand on a décidé de réanimer Gertrude, on avait déjà évalué notre maillon faible dans notre système : la période de récolte du blé d’hiver. On s’est dit : pourquoi changer et investir sur une plus grosse machine si notre seul étrangleur dans notre système c’est la récolte de blé?

Une partie du groupe de visiteurs. Une belle journée très chaude qui nous a fait réaliser qu’il suffit de quelques arbres pour avoir de l’air un peu plus frais!

De la belle visite à la ferme!

Les systèmes peuvent être différents, mais les défis généraux restent les mêmes

On a eu le privilège de recevoir un groupe d’une centaine de personne la semaine dernière à la ferme. C’est toujours plaisant de recevoir des gens qui s’intéressent à nos pratiques à la ferme. On ressent aussi une certaine fierté quand nos aménagements sont jugés exceptionnels.


La scie à chaîne détruit la biodiversité. Ça fait mal au cœur…

Montée de lait sur la biodiversité à deux vitesses

Ce n’est pas parce qu’une terre n’est pas en culture traditionnelle qu’elle n’a pas une vocation agricole

Dernièrement, alors que je circulais à vélo, j’ai ressenti un certain malaise quand j’ai réalisé qu’un beau boisé de pins matures était carrément disparu. Complètement détruit. Il me semble que ça ne fait pas longtemps qu’on est sorti de la COP15! Qu’est-ce qu’on a fait de nos beaux discours?




Cultiver la biodiversité

Cultiver la biodiversité

Nos champs changent. Ouvrez l’œil

Aujourd’hui une équipe vient planter pratiquement 1 km d’une nouvelle haie brise-vent en même temps qu’une bonification d’une bande riveraine. On essaie deux espèces d’arbres fruitiers pour la première fois. En voulez-vous de la biodiversité? En voilà!





La synchronisation de la destruction du couvert était à 24 heures de la limite.

Le défi de l’agronomie synchronisée

Semer dans le vert est tout un contraste par rapport à nos anciennes méthodes

La pluie des derniers jours a fait réagir les champs rapidement. Je dois traiter mon couvert végétal avant que le canola sorte de terre. Un synchronisme qu’on gère de mieux en mieux afin de garder le sol couvert le plus longtemps possible.

Le couvert végétal pompe l’eau, stabilise le sol et nourrit nos microorganismes. Il ne nous reste qu’à les laisser travailler à notre place et sortir le semoir quand c’est le temps.

Une vraie job de paresseux

On se retrouve avec plus de 35 % de nos surfaces de récoltes déjà semées sans avoir eu l’impression de travailler

On nous annonce encore de la pluie jusqu’à jeudi. Ensuite, on aperçoit une mince fenêtre de quatre cinq jours chauds et ensoleillés qui devraient être suivis d’une autre séquence de pluie. Il me semble que les fenêtres sont de plus en plus complexes à gérer. Plus courtes en plus.