Suivant un taux moyen d'inflation de 2 % par année, le gel du budget du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation représente dans les faits une compression de plus de 68 millions $ sur cinq ans.
Le budget de dépenses du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour l'année 20032004 sera accru de 32,2 millions de dollars par rapport à celui de l'année antérieure, faisant ainsi passer l'enveloppe budgétaire disponible à 675,6 millions de dollars.
« Les producteurs appréhendent des pertes de revenus encore cette année et restent sur leur appétit avec le budget Marois. » C'est en ces termes qu'a réagi M. Laurent Pellerin, président de l'Union des producteurs agricoles (UPA), au budget provincial.
Avec le dernier budget fédéral, c'est 433 millions de dollars sur trois ans injectés dans l'agriculture et l'agroalimentaire. Dans l'ensemble, les investissements renforceront les programmes et organismes existants.
Le ministère poursuit son soutien aux efforts déployés par lindustrie dans linstauration de systèmes de salubrité alimentaire basés HACCP dans toute la chaîne alimentaire. Le dernier budget accordait dailleurs un montant de 5 millions de dollars pour ces travaux.
Les ministres de l'Agriculture et de l'Environnement, Jean Glavany et Yves Cochet, ont signé à Rennes un « plan d'action pour un développement pérenne de l'agriculture en Bretagne », prévoyant un budget de 106 millions d'euros supplémentaires pour « la reconquête de la qualité de l'eau ».
Le budget déposé aujourd'hui confirme l'engagement formel du gouvernement fédéral à fournir à l'industrie agricole sa part du financement prévisible à long terme. Ce financement lui permettra d'aller au-delà de la gestion de crise et d'ériger les structures nécessaires à son succès au cours du XXIe siècle.
Le budget fédéral est encourageant pour le secteur agricole canadien. Il en ressort clairement que le message des producteurs canadiens - nous devons délaisser la gestion de crise pour une approche axée sur le long terme - commence à faire son chemin.
Dans le budget présenté le 1er novembre dernier, l'institut se voit donc octroyer près de 7 millions de dollars pour améliorer la qualité des lieux d'enseignement en procédant à d'importantes réfections.
« Le budget présenté par la vice-première ministre et ministre dÉtat à lÉconomie et aux Finances, Mme Pauline Marois, témoigne de la volonté ferme du gouvernement de soutenir la confiance des Québécois et des Québécoises, de préserver les emplois et de stimuler léconomie. »