La Commission européenne a annoncé la prolongation de trois mois de son plan spécial de rachat de viande bovine pour soutenir un marché durement touché par la crise de la vache folle et de la fièvre aphteuse.
La consommation de viande bovine, qui avait fortement chuté à cause les épizooties de maladie de la vache folle et de la fièvre aphteuse, a continué à remonter dans l'Union européenne: le recul global s'établissait mi-décembre environ 4,8% après avoir culminé à moins 23% en mars.
Après la condamnation de la France par la justice européenne à lever son embargo sur les importations de viande de boeuf britannique, le ministre de l'Agriculture, Jean Glavany s'est montré réticent, en affirmant que la décision de Paris sera entièrement guidée par le principe de précaution.
Le ministère de la Santé autrichien a confirmé qu'un premier cas de vache folle avait été constaté en Autriche, la Suède devenant le seul pays de l'Union européenne épargné par l'épidémie.
Une double déception attendait jeudi les éleveurs français de bovins. Aucune enveloppe n'a été débloquée à l'issue de la réunion avec Jean Glavany au ministère de l'Agriculture sur un nouveau plan d'aides. Et la Cour de justice européenne, basée à Luxembourg, a ordonné à la France de lever son embargo sur les importations de boeuf britannique.
De hauts responsables américains font pression sur l'Union européenne pour que cette dernière abandonne une série de règles, nouvellement établies, portant sur l'étiquetage des aliments contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Le commissaire européen à la Santé et à la protection des consommateurs, David Byrne, estime que l'épidémie de fièvre aphteuse est désormais éradiquée dans l'Union européenne, à l'exception du Royaume Uni, et annonce une « évaluation » prochaine des règles en matière de vaccination.
Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne sont tombés d'accord pour légiférer aussi bien sur l'espace dont doivent disposer les porcidés que sur la lumière dans les porcheries ou le sols des locaux d'élevage.
L'obtention d'un accord commercial global pourrait être facilité dans les années à venir grâce à une réforme agricole prochaine de l'Union européenne, a indiqué lundi le ministre allemand de l'Économie, Werner Mueller.