La colère gronde dans les campagnes britanniques, où des éleveurs ont menacé de s'opposer à l'abattage préventif de centaines de milliers d'animaux, une mesure désespérée du gouvernement pour endiguer l'épizootie de fièvre aphteuse.
La fièvre aphteuse fait des victimes par dizaines de milliers dans le cheptel français, sans avoir encore frappé: 35 500 bêtes, dont 35 000 moutons, ont été ainsi anéanties préventivement.
L'Irlande est d'autant plus résolue à éviter l'épizootie de fièvre aphteuse que le secteur agroalimentaire contribue pour 10 % au produit intérieur brut (PIB), selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.
L'industrie agroalimentaire québécoise pourrait tenter de tirer profit de la crise qui frappe actuellement plusieurs pays européens, aux prises avec des cas de fièvre aphteuse.
Puisqu'ils existent des craintes que la maladie de la fièvre aphteuse du Royaume-Uni s'est propagée au continent européen, les éleveurs sont priés d'agir afin de s'assurer que la maladie n'atteindra pas les fermes canadiennes.
Bien que le nombre de cas avérés soit en hausse, le ministre britannique de l'Agriculture, Nick Brown, a assuré dimanche que l'épizootie de fièvre aphteuse était maîtrisée pour le cheptel.
Plus de deux semaines après le début de l'épidémie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne, le continent européen craint toujours de découvrir un premier cas avéré, les autorités françaises estimant qu'il faudrait un « miracle » pour qu'il soit épargné.
La Belgique, la France et la République d'Irlande ont pris des mesures de précaution après la découverte de possibles cas de fièvre aphteuse, mais les premières analyses se sont avérées négatives.