Le nombre des cas de fièvre aphteuse a atteint la barre des 2000 le 2 septembre en Grande-Bretagne, plus de six mois après la découverte des premiers foyers.
Après la Grande-Bretagne, les Pays-Bas étaient les plus affectés par la fièvre aphteuse. L'épidémie aurait coûté trois millions de florins aux éleveurs et commerçants.
Le Japon n'est pas le seul pays cité dans ce rapport. Au total, 48 pays ont été étudiés: l'Australie a été classé au niveau 1 (le plus bas) de l'échelle, les Etats-Unis au niveau 2, la France au niveau 3 -comme le Japon- et la Grande-Bretagne au niveau 4.
Des agriculteurs américains et britanniques ont estimé mardi que des « éco-terroristes » pourraient être à l'origine de la récente épizootie de fièvre aphteuse qui a frappé le continent européen, et tout particulièrement la Grande-Bretagne.
Alors que se profile la fin de l'épizootie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne, son coût pour l'économie britannique semble devoir être révisé fortement à la baisse par rapport aux estimations envisagées jusqu'ici.
Pour la première fois depuis le début de l'épizootie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne il y a deux mois, les mesures drastiques prises par les autorités pour lutter contre la maladie ont été levées dans deux comtés anglais.
Le directeur de l'unique laboratoire américain de recherches sur la fièvre aphteuse a annoncé que les chances de voir se développer une épizootie de la maladie aux Etats-Unis étaient « relativement élevées », en raison des nombreux échanges de voyageurs entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Les fermiers britanniques ont démenti l'optimisme du gouvernement et de ses conseillers qui affichent leur certitude d'avoir maîtrisé l'épidémie de fièvre aphteuse.
Les ministre de l'Agriculture de l'Union européenne ont souligné mardi qu'il n'était pas question de baisser la garde contre la fièvre aphteuse, bien que l'épizootie qui frappe la Grande-Bretagne et les Pays Bas semble avoir été vaincue dans le reste de l'Europe.
Le gouvernement britannique a pour la première fois fait état de « signes » positifs dans sa lutte contre l'épizootie de fièvre aphteuse mercredi et renoncé provisoirement à la vaccination alors que le seuil des mille foyers d'infection était dépassé.