L'Indice des produits agricoles s'est renforcé en juin grâce à une augmentation générale des prix du grain et des oléagineux et un léger raffermissement des prix du porc qui ont plus que compensé la baisse des prix du bétail.
Les prix que les agriculteurs ont reçus pour leurs produits agricoles ont progressé de 0,5 % en avril comparativement à avril 2001, selon les données de l'Indice des prix des produits agricoles (IPPA).
L'Indice agricole s'est raffermi en mai grâce à la hausse des prix du porc, du canola, de l'orge et du homard, qui a plus que neutralisé la baisse des prix du blé et les prix inchangés du bétail.
Par contre, l'Indice agricole a augmenté en décembre, car les prix du blé, de l'orge et du bétail se sont légèrement raffermis, ce qui a largement compensé la faiblesse des prix du porc et du saumon.
L'Indice agricole a dégringolé en octobre, mais ne se situe que 0,2 % en deçà de l'an dernier. La baisse des prix du bétail, du porc et du canola a largement contrebalancé le léger raffermissement de l'orge et la stabilité du blé.
L'Indice agricole s'est atténué en septembre, alors que la diminution des prix du bétail, du canola et du homard a plus que compensé les prix légèrement plus vigoureux du blé et de l'orge. La demande de produits de boeuf de qualité supérieure dans les restaurants a ralenti, les consommateurs américains préférant demeurer à la maison après les événements du 11 septembre.
Les préoccupations relativement aux conséquences des conditions météorologiques sur les récoltes de mais, de soja et de canola, et la contraction de l'offre de blé ont fait progresser d'un pour cent l'indice de l'agriculture de la Banque de Montréal pour juillet.
Plus du quart de la progression sur 12 mois de l'indice d'ensemble en avril 2001 a été attribuable à la croissance des prix des aliments. Le mouvement de l'indice des aliments s'explique en grande partie par la majoration des prix des légumes frais, du boeuf, des fruits frais et des repas au restaurant.
Au mois d'avril, la progression de l'indice des prix à la consommation est le résultat d'une nouvelle hausse des prix de l'alimentation conjuguée à un redressement des prix des produits pétroliers.