Les éleveurs japonais ont commencé à tracer le parcours des 4,5 millions de vaches et boeufs du pays pour mieux connaître les circuits que les bovins empruntent et comprendre les causes de l'arrivée de la maladie de la vache folle dans l'archipel.
Les autorités japonaises ont découvert un quatrième cas possible de maladie de la vache folle alors qu'elles commencent à craindre que l'épidémie ne soit en train de s'étendre.
Robert Zoellick a particulièrement déploré le refus du Japon de discuter des compromis possibles proposés par les États-Unis qui lui permettraient d'accepter l'idée d'une libéralisation accrue du commerce agricole, un dossier clé à Doha.
Le premier cas de vache folle en Asie confirmé depuis le 22 septembre au Japon est en train de se transformer en crise nationale, avec des consommateurs de plus en plus mécontents et un gouvernement qui enchaîne les mesures sanitaires sans parvenir à rassurer la population.
Il s'agit d'une mesure temporaire décidée après la découverte le 10 septembre d'un premier cas de maladie de la vache folle -- encéphalopathie spongiforme bovine -- au Japon, le premier aussi en Asie
Les frontières de la Russie, de la Corée et du Japon demeurent obstinément fermées aux exportations de viande porcine françaises depuis l'épisode de fièvre aphteuse au début du printemps et bien que le problème soit résolu.
Objets de suspicion en Europe et au Japon, les organismes génétiquement modifiés (OGM) rencontrent un succès grandissant auprès des agriculteurs américains, notamment pour ce qui est de la culture du soja.
Le Japon n'est pas le seul pays cité dans ce rapport. Au total, 48 pays ont été étudiés: l'Australie a été classé au niveau 1 (le plus bas) de l'échelle, les Etats-Unis au niveau 2, la France au niveau 3 -comme le Japon- et la Grande-Bretagne au niveau 4.
Le ministère japonais de l'Agriculture a précisé que pour l'instant, la levée de l'embargo ne concerne que les importations en provenance de Finlande, de Suède, du Danemark et d'Autriche.