Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi qui encadre les cultures et les essais d'OGM, dénoncé par les opposants comme la porte ouverte à leur commercialisation généralisée.
Le projet de loi sur les OGM vise à garantir l'indemnisation des agriculteurs dont la production serait contaminée accidentellement par des cultures OGM voisines.
La future loi sur les OGM va peut-être permettre de lever le flou sur les surfaces de cultures transgéniques commerciales en France, où 500 hectares, au minimum, ont été cultivés en 2005.
Greenpeace a dénoncé le projet de loi sur les OGM qui sera présenté en conseil des ministres le 8 février en estimant que le texte bafoue le principe de précaution et revient à protéger les OGM.
Greenpeace a mis en garde le gouvernement français contre toute réglementation « laxiste » en 2006 sur les OGM, qui exposerait la population à des risques alimentaires, sanitaires ou environnementaux.
Les Suisses ont approuvé à une large majorité l'interdiction pendant cinq ans l'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture.
Des militants poussant une douzaine de chariots d'épicerie remplis d'aliments et affichant un gros point d'interrogation ont manifesté devant le bureau du Premier ministre, Jean Charest, pour réclamer l'étiquetage obligatoire des OGM.
Trente-deux organisations paysannes, de défense des consommateurs et de protection de l'environnement ont lancé à Berne une campagne en faveur de l'initiative « Pour des aliments produits sans manipulations génétiques ».
Greenpeace a soutenu, devant le comité sur l'agriculture et l'environnement de l'Assemblée législative de l'Ile-du-Prince-Edouard, que la province doit devenir un territoire sans organismes génétiquement modifiés.