La Fédération canadienne de l'agriculture (FCA) exhorte le gouvernement canadien à poursuivre sur la lancée créée à Cancun pour assurer la conclusion réussie de la Doha Round.
Lyle Vanclief a exprimé sa déception que les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'aient pas réussi à s'entendre sur la réforme du commerce des produits agricoles.
José Bové s'est réjoui de l'échec des négociations de l'OMC à Cancun, au Mexique, et a plaidé en faveur d'un moratoire sur l'agriculture, les services et les règles d'investissement, afin de procéder à un bilan.
La conférence de Cancun sur le commerce international s'est conclue dimanche sur un échec, les pays riches et les pays pauvres ne parvenant pas à surmonter leurs profondes divisions sur les dossiers de l'agriculture et des règles d'investissement.
« Tous les pays devraient avoir le droit de se protéger des subventions agricoles des grandes puissances et d'assurer le développement de leur agriculture. C'est crucial pour l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire, chez nous et ailleurs dans le monde » a affirmé M. Laurent Pellerin
Des dirigeants agricoles canadiens ont rencontré leurs homologues étrangers cette semaine pour discuter de questions clés et pour transmettre des messages communs aux ministres qui assistent à la 5e rencontre ministérielle de l'OMC à Cancun, au Mexique.
L'approche des modalités dans les négociations sur l'agriculture n'a pas marché. Les négociateurs doivent adopter des approches plus pragmatiques, avec un échéancier plus raisonnable.
L'Union européenne et le Japon réclament de leur côté de nouvelles directives concernant les investissements à l'étranger, ce que les pays en développement ont refusé.
L'OMC a ouvert deux enquêtes, d'une part sur la politique de l'Union européenne concernant les OGM, d'autre part sur ses subventions aux producteurs de sucre.
Les interventions ont montré l'hostilité viscérale des agriculteurs français à toute libéralisation totale des échanges dans le cadre de l'OMC, mais aussi le fossé entre les altermondialistes et ceux qui continuent de faire confiance au système.