Les intérêts des agriculteurs français et irlandais sont dans des marchés organisés, équilibrés leur assurant un revenu à partir de leurs productions. C'est la raison pour laquelle ils s'opposent totalement aux propositions de réforme de la PAC.
Les ministres européens de l'Agriculture ont engagé sur des positions plus raides que jamais, les derniers pourparlers sur la politique agricole commune (PAC) avant l'ouverture en juin d'une négociation cruciale sur le projet de réforme proposé par la Commission européenne.
La journée d'action de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs pour protester contre le projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC) a réuni environ 20 000 paysans dans les quatre lieux de rassemblement prévus en France.
Jacques Chirac a pris son traditionnel bain de foule du salon international de l'Agriculture à Paris, occasion pour lui de dénoncer « l'entêtement » du commissaire européen Franz Fischler à vouloir réformer la PAC.
Les simulations effectuées des effets de la réforme montrent que «la fin du lien entre aides et production devrait conduire non pas à abandonner la production, mais à procéder à des ajustements là où le besoin s'en fait sentir».
Tout en ayant adapté son projet aux exigences de certains pays membres, la Commission européenne reste déterminée à prôner une réforme en profondeur rapide de la Politique agricole commune (PAC).
Le gouvernement canadien a accueilli avec prudence le projet de réforme de la politique agricole commune de l'Union européenne, soulignant cependant que plusieurs secteurs clés ne seraient pas touchés.
La Commission européenne a approuvé un vaste projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC), qui prévoit un découplage entre production et subventions, le plafonnement des aides directes aux agriculteurs et le conditionnement de celles-ci au respect de critères environnementaux.
Plus précisément, explique monsieur Pellerin, il faut un engagement ferme d'Ottawa pour que la réforme des programmes fédéraux soit compatible avec les programmes québécois de sécurité du revenu agricole.