« Dessine-moi le père Noel dans une érablière », voilà le thème de la conserve de sirop d'érable de Noel 2006 offerte durant la période des fêtes afin de venir en aide aux enfants du Québec.
La Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) et les acheteurs de sirop d'érable viennent de s'entendre sur les conditions de mise en marché qui s'appliqueront pour les récoltes 2007 et 2008.
Depuis 3 ans déjà, le Syndicat des producteurs acéricoles Outaouais-Laurentides travaille à la recherche d'une formule qui permettra aux consommateurs de reconnaître la grande qualité du sirop de leur région.
La Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) déplore l'attention accordée à un petit groupe de producteurs acéricoles qui s'estiment au-dessus des lois.
« Plus de 2 200 acériculteurs ont assisté aux rencontres, ce qui démontre la vitalité de notre processus démocratique agricole », de déclarer le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), M. Pierre Lemieux, au terme des réunions régionales.
Françoise Gauthier vient de faire savoir qu'elle considère que les acériculteurs mécontents de l'agence de vente dans le sirop d'érable ne sont que « deux, trois, quatre individus de l'Union acéricole paysanne », et qu'elle ne changera rien à l'agence de vente actuelle.
Amorcées le 10 septembre dernier, ces rencontres présentent le bilan de l'agence de vente, les activités de promotion en cours à l'échelle québécoise et internationale, des scénarios de contingentement pour 2005 et le futur, ainsi que de l'information sur les programmes de sécurité du revenu des entreprises agricoles.
Léandre Dion met en garde Françoise Gauthier, qui a annoncé son intention d'intervenir dans le dossier afin de rendre plus flexible l'Agence de mise en marché du sirop d'érable.
La Coalition regroupe environ 30% des producteurs totalisant 25 millions de livres de sirop d'érable, sans compter les sympathisants : il ne s'agit donc pas d'un groupe marginal.
« A la suite du chahut dont ont été victimes ses régisseurs ce matin, à Québec, nous demandons à la Régie de ne pas se laisser intimider et de prendre d'autant plus rapidement les dispositions nécessaires pour qu'elle puisse faire son travail qui est d'assurer une mise en marché efficace et ordonnée. »