Trouver du temps qu’on n’a pas

Trouver du temps qu’on n’a pas

J’ai l’impression qu’on devrait se cloner

Il suffit d’un bris sur Gertrude pour tout décaler le chantier de travail. On se retrouve le 1er septembre avec un 10 ha de récolte en retard et celle des haricots roses qui arrive, sans oublier le semis du blé d’hiver qui cogne à la porte. On respire par le nez.

Champ conventionnel après le passage de l'écimeuse.

Bio ou conventionnel?

C’est avec nos erreurs qu’on apprend jusqu’où on peut aller

Nos échanges, nos choix sont souvent polarisés. Noir ou blanc, semi direct ou conventionnel, amateur de vert ou de rouge… Alors pourquoi si j’illustre deux photos bien différentes et que je m’interroge ou entame une certaine réflexion ça pourrait nous conduire à une probable confrontation?


Couvert végétal simple : avoine, pois fourragé, radis fourragé. Ce couvert couvre le sol et va fournir suffisamment d'azote pour atteindre plus de 10 tm/ha de maïs-grain biologique.

Bien choisir sa semence

Même si les résultats de notre saison s’annoncent moches, on sème nos couverts végétaux

Si nos objectifs sont d’obtenir un couvert imposant et efficace, ça prend des cultures courtes dans ma rotation. Je considère que de la mi-juillet jusqu’à la fin août on peut investir sur d’excellents mélanges avec de fort potentiel.

Observations du comportement des racines.

Aux grands maux les grands moyens!

Les récolteuses ont laissé quelques traces en cette année de sécheresse

Dès que la récolte de pois verts est terminée on s’affaire à faire le ménage du champ et prendre le temps de bien diagnostiquer les problèmes à corriger juste avant d’entreprendre les semis du blé d’hiver qui arriveront très rapidement.


Couvert végétal semé il y a 10 jours. Soya, pois, radis et blé sont bien démarrés.

Enfin de la pluie

Pas de danger que je me plaigne que ça retarde nos récoltes de céréales

Le temps est grisâtre partout. Pourtant on a le sourire. C’était tellement sec qu’on se demandait si nous ne semions pas nos couverts végétaux d’automne pour rien. De la pluie et voilà que nos couverts végétaux bondissent.

La ferme sans Internet…

La ferme sans Internet…

Mon histoire commence avec le projet de changer notre service télé…

Surprenant comme on est de plus en plus dépendant de la technologie. En général, ça nous facilite la vie et ça nous permet d’être plus efficace. Mais c’est un peu plus compliqué quand ça bogue…


La noblesse de la profession

La noblesse de la profession

« Ressentir de la noblesse dans nos gestes les plus simples. »

Maintenant que le blé d’hiver est récolté, c’est le temps de passer en mode séchage. C’est facile sécher en été au grand air. Ce qui est moins plaisant, c’est de faire le ménage de tout l’équipement de semence. C’est une opération qu’on ne peut oublier si on veut garder un bon niveau de pureté de semence.

Gertrude chez l’esthéticienne

Gertrude chez l’esthéticienne

Gertrude aime bien être en forme, mais elle garde son côté coquette.

Gertrude est en pleine forme. Elle est en confinement depuis le tout début de la pandémie et voilà qu’elle peut enfin ressortir le nez dehors. Je la sens excitée de reprendre le collier, malgré ses 10495 heures.


Le gardien du « ailleurs »

Le gardien du « ailleurs »

Les plantes indigènes en place se crêpent le chignon d’orgueil et me font sentir qu’elles sont bien là

Je suis un intrus dans ce vaste monde de biodiversité. Je me retrouve avec le grand défi de réussir à obtenir des récoltes tout en respectant le « ailleurs ».

Maïs semis direct sur retour couvert de blé et de kale.

Notre sol a du cœur

Aucun azote post-levée d’appliqué encore et voilà qu’on voit le maïs exploser

Du cœur ça ne s’inscrit pas sur une fiche technique. C’est subtil en sous-entendu, ça se révèle quand les situations sont corsées et c’est tellement rentable à long terme. Maintenant, si on rapporte ça à notre maïs qui semblait bien lent jusqu’à tout récemment.