Les crises récentes de la « vache folle » ou du « poulet à la dioxine » ont provoqué un engouement des consommateurs pour les produits alimentaires « labellisés ».
La FCA se joint aux exploitants de ranch et aux agriculteurs de tous les coins du pays pour souligner l'anniversaire de l'événement qui a déclenché l'une des pires crises de toute l'histoire de l'agriculture canadienne.
Michel Dessureault, président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec, a dressé un bilan accablant des pertes subies à ce jour par les producteurs.
Les négociations à l'OMC pour libéraliser le commerce mondial sont « au bord de la crise », a averti le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce Supachai Panitchpakdi.
Deux études viennent appuyer l'idée que les subventions causent des distorsions dans le commerce mondial et que la gestion de la production pourrait constituer une solution à la crise agricole qui sévit actuellement à l'échelle de la planète.
« Avec l'annonce d'aujourd'hui pour soulager les agriculteurs et agricultrices de leurs problèmes de revenu, Ottawa reconnaît enfin la situation de crise sans précédent que traverse l'agriculture canadienne ».
Cinq productrices et producteurs de lait ont quitté l'Assemblée nationale le 8 décembre, à bord de leur tracteur, afin de sensibiliser la population et les gouvernements à la crise financière qui frappe le secteur de la production laitière au Québec.
L'UPA joue la vierge offensée, arguant que les fermiers se font voler, que l'industrie de la transformation fait son argent sur le dos des agriculteurs... Mais pourquoi en sommes-nous rendus là?
Réunis en plein centre-ville de Montréal, une centaine de producteurs laitiers et de bovins de boucherie donnaient le coup d'envoi d'une vaste opération « vaches et balles de foin » destinée à tous les ministres fédéraux et provinciaux.
Comment expliquer que les producteurs n'obtiennent, dans le meilleur des cas, qu'environ 250 $ pour une vache de réforme alors que la viande se vend au détail 1 200 $?