En 40 ans, les rendements de maïs-grain au Québec ont augmenté du simple au double. Ceux du blé ont stagné. Sommes-nous capables d'un grand rattrapage?
En 2012, plusieurs producteurs ont obtenu des rendements records de maïs et soya. Par contre, à l'échelle de la province, la saison 2010 aura été meilleure.
Dans la course aux augmentations de rendement, le relais sera bientôt transmis aux microorganismes du sol, qui viendront remettre de la vie autour des racines de nos cultures.
Un récent rapport indique que la fin des grands gains de rendement dans le maïs est arrivée et qu'il est de plus en plus probable que la croissance de la production aux États-Unis ne suffise plus à la demande.
Atteindre une moyenne de rendement de maïs de 12 tm/ha, puis viser 18 tm/ha. Voilà le défi que lance aux producteurs québécois Patrick Lynch, conseiller en grandes cultures certifié en Ontario.
Au Québec, les rendements de foin sont bien loin de ce que la génétique des plantes fourragères est en mesure de livrer. Serait-il temps de revoir à la hausse nos objectifs et viser les 7 tm/ha et plus?
La moyenne des rendements des superficies en maïs-grain au Québec en 2011 s'établit à 8,16 t/ha, en baisse de 12 % par rapport à l'an dernier. Les données de l'Institut de la statistique du Québec révèlent aussi une baisse des rendements dans le soya.