Dans les prochains jours, les producteurs de grains du Québec offriront aux députés fédéraux du Québec les semences nécessaires pour la période des semailles qui approche à grand pas.
Selon l'Union paysanne, l'UPA est passée maître dans l'art de ne pas tout dire pour obtenir des consensus « officiels » mais non moins trompeurs pour autant.
La nouvelle Fédération regroupe quatre syndicats, soit l'Association des éleveurs de wapitis du Québec, l'Association des producteurs de cerfs rouges du Québec, l'Union québécoise du bison, l'Association des éleveurs de sangliers et, bientôt, un comité de producteurs, l'Association des éleveurs de ratites du Québec.
Beaucoup d'acériculteurs se sentiront trahis en apprenant que la solution adoptée en coulisse par la Ministre de l'Agriculture ne change strictement rien à leur situation critique.
« C'est d'un bon oeil que les producteurs agricoles québécois constatent qu'Ottawa reconnaît aujourd'hui la situation de crise sans précédent qui règne dans le secteur agricole. »
C'est avec un grand étonnement que l'UPA a pris connaissance des propos tenus par une porte-parole du ministre des Transports et rapportés dans certains quotidiens.
« Alors que les agricultrices et les agriculteurs du Québec composent avec la pire crise du revenu de leur histoire, il est temps que l'agriculture redevienne une priorité de l'État. »
D'ici avril 2004, plus de 7000 producteurs choisis au hasard dans toutes les régions du Québec seront rejoints par le personnel du MAPAQ et invités à participer à ce sondage.