La saison de soya a bien commencé. Et tout indique qu’elle se terminera de façon très satisfaisante.
Dans l’ouest du Québec, les champs sont si beaux, ce qui fait dire à Valentin Baciu qu’à la récolte, les rendements pourraient être de 20 % plus élevés que les années passées.
« Tous les champs sont extraordinaires. La maturité a environ une semaine d’avance. La récolte s’annonce très bonne », affirme l’agronome au service de Ceresco.
Un seul bémol : les prix des grains sont à un plancher, quelque peu compensé par la faiblesse du dollar canadien.
Les deux premières semaines de la saison ont été déterminantes, soutient Valentin Baciu. Les conditions de semis ont été exceptionnellement bonnes, de sorte que la machinerie a provoqué peu de compaction du sol.
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Par la suite, la météo a été plutôt équilibrée. À preuve : presque tout le maïs est arrivé à floraison en même temps.
Mis à part cette semaine, les précipitations ont été plutôt régulières et de faible intensité, ne provoquant pas de dégâts dans les champs. La chaleur intense s’est faite très rare et le soya a apprécié les journées à 25 et 26 degrés.
Un peu plus de soleil aurait néanmoins été souhaitable, pour favoriser la photosynthèse, souligne Valentin Baciu.
Les insectes ravageurs se sont faits très discrets. « J’ai voulu montrer des pucerons à une stagiaire, qui aurait bien aimé les compter, raconte l’agronome. Nous n’avons pas pu trouver un seul puceron. »
