Dans un récent BioClips publié par la Direction des études et des perspectives économiques du MAPAQ, six aliments avec un potentiel de croissance de la production locale ont été identifiés.
Il s’agit tous d’aliments qui sont déjà produits au Québec, dont la production canadienne ne comble pas suffisamment la consommation (il y a donc importation) et dont la consommation canadienne est en croissance.
L’ail
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L’asperge
En 2012, la production canadienne ne comblait que 25 % de la demande des consommateurs. Bien que la production canadienne ait doublé (+103 %) de 2003 à 2012 et que les producteurs canadiens gagnent des parts de marché, il existe un énorme potentiel de remplacer les importations. La consommation d’asperge augmente de 6 % annuellement.
La cerise
En 2012, le taux d’autosuffisance du Canada atteignait 40 %. Il a diminué de moitié depuis le début des années 2000. Depuis 2011, les importations de cerises représentent le double de la quantité cultivée au Canada, alors que la consommation locale est en hausse.
Le chou-fleur
La production canadienne de choux-fleurs comblait 31 % de la consommation intérieure en 2012, alors qu’elle en comblait 51 % en 2003. De 2003 à 2014, la consommation a progressé de 44 %.
La fraise
En 2003, le Canada produisait 33 % des fraises consommées au pays. Ce pourcentage a chuté à 15 % en 2012. L’importation gagne donc du terrain. Entre 2003 et 2012, la consommation canadienne de fraises a presque doublé (+ 80 %).
L’oignon et l’échalote
La production canadienne comble 62 % de la demande intérieure, mais ce taux d’autosuffisance tend à reculer. De 2003 à 2012, la production (+29 %) a augmenté moins rapidement que la consommation (+ 39 %).