Un mois après les premières mesures de lutte contre la fièvre aphteuse déclenchées en France, la crainte d'une propagation de la maladie est toujours aussi grande, confortée par la suspicion de fraudes.
L'Union européenne a prolongé mardi les embargos sur le bétail en provenance des pays touchés par la fièvre aphteuse, qui prive les éleveurs européens de la quasi-totalité de leurs débouchés à l'exportation.
Le président américain George W. Bush considère la menace éventuelle d'une fièvre aphteuse ou d'une ESB sur le cheptel américain comme une question de sécurité nationale.
Le ministre canadien de l'Agriculture, déjà confronté à des manifestations de paysans réclamant davantage d'aide financière et inquiet face à l'épizootie de fièvre aphteuse en Europe, a admis vendredi que des animaux ont été nourris de maïs génétiquement modifié contenant le gène Starlink, dont l'usage est interdit au pays.
Après le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas, l'Irlande a annoncé jeudi la découverte d'un foyer dans le centre du pays, alors que chez le voisin britannique, l'épizootie ne cesse de s'étendre.
Le ministre français de l'Agriculture, Jean Glavany, a décidé d'étendre à toute la France le plan « fièvre aphteuse » après la découverte d'un deuxième foyer.