Gertrude, vous la connaissez?
C’est pas ma cousine, ni ma grand-mère.
C’est notre moissonneuse. Je me rappelle encore quand on l’a achetée en 1991. Elle était usagée, mais c’était toute une machine. Une axial de bonne capacité, 4 roues motrices, air climatisé et avec une belle table à soya.
Profession agriculteur
Rendez-vous avec Gertrude
Une récolte attendue!
On arrive enfin au dernier droit pour la récolte du blé d’hiver. Il faut réaliser que ça fait pratiquement 11 mois qu’on s’y prépare.
Toutes les émotions y passent : espoir aux semis, incertitude en hiver, inquiétude au printemps, challenge et soulagement au début de l’été, et la fierté de voir le champ. La satisfaction de la qualité et le rendement sont à venir.
Notre première récolte de la saison
Tout juste revenu de mon escapade dans la nature, je réalise que je n’aurai pas manqué la récolte des pois. Bonduelle nous avise que c’est cet après-midi que ça se passe.
Une petite escapade
Le temps passe tellement vite quand on vit au rythme des cultures et de la température. Une fois les semences terminées, une avalanche de tâches d’entretien des champs se bouscule. On court, on sauve du temps parce que bientôt les champs vont partir comme des grands. On ne pourra plus y intervenir.
Coup d’œil sur mon plan de commercialisation
Enfin le Chicago Mercantile Exchange est dans le vert! Ça fait tellement longtemps qu’il fait du sur place que j’étais rendu un peu blasé des commentaires nous annonçant des jours encore plus sombres. Depuis avril, on brise les supports un après l’autre comme si on se dirigeait dans un trou sans fond.
Bien gérer l’azote dans le maïs, pas si simple!
C’est toujours le même dilemme quand on doit décider de la quantité d’azote finale à appliquer dans le maïs. En plus de toujours stresser d’attendre qu’il arrive au stade visé, soit six à huit feuilles. C’est encore pire si on nous annonce de fortes pluies. Notre vieux réflexe est de faire le travail avant, pour éviter d’avoir de moins bonnes conditions aux champs.
Opération sauvetage du maïs
J’avais pourtant fait un petit tour de reconnaissance, question de voir si les dernières pluies s’étaient bien évacuées. Une fois arrivé au champ avec l’arroseuse, j’aperçus un secteur où le maïs avait les feuilles du bas oranges et vertes pâles.
Plus j’avance, plus ça semble se compliquer. Bizarre.
Coincé entre deux orages
Avec les 85 mm de pluie qu’on a reçus dernièrement, l’avance qu’on avait sur nos suivis de champs est tombée à l’eau.
Tournée de champs pour essayer de détecter les interventions prioritaires. Il est frustrant de constater que certains endroits devront attendre avant que je puisse m’y aventurer.
Soya sans OGM, une démarche exigeante, mais payante
Sur la ferme, tout notre soya est sans OGM. Malgré ça, il faut quand même faire attention de ne pas contaminer nos lots avec du maïs ou d’autres grains OGM qui pourraient traîner ici et là. Quand ça fait pratiquement huit ou neuf mois que le grain est sur la ferme, une seule erreur d’inattention peut nous faire tout perdre.
La météo de mai sur ma ferme
Depuis le début de l’an 2000, on a la chance d’avoir une station météo autonome sur la ferme. Au départ, elle nous était prêtée par un semencier et les résultats nous étaient rendus en fin d’année.
Au fil du temps, on a voulu installer notre propre station pour suivre nos données représentant le plus possible le vécu de la ferme en temps réel.