Des ONG ont dénoncé mardi à Beyrouth la mondialisation déséquilibrée qui se fait surtout « au détriment des pays du Sud », au deuxième jour d'un « contre-sommet » à la conférence de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de Doha.
Le commissaire européen Pascal Lamy et le secrétaire d'Etat français François Huwart ont exprimé leur insatisfaction sur les volets du projet de déclaration ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant l'agriculture, l'environnement et le social.
L'axe de la stratégie argentine a été fixé par le ministre des Affaires étrangères Adalberto Rodriguez Giavarini, lequel a affirmé que « s'il n'y a pas de consensus à l'OMC », l'Argentine « en recherchera un autre, plus restreint, mais avec le même but qui est d'éliminer les distorsions du commerce mondial ».
Robert Zoellick a particulièrement déploré le refus du Japon de discuter des compromis possibles proposés par les États-Unis qui lui permettraient d'accepter l'idée d'une libéralisation accrue du commerce agricole, un dossier clé à Doha.
L'élimination du protectionnisme agricole en vigueur dans nombre de pays développés constituera le principal cheval de bataille des pays d'Amérique latine à la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha (Qatar) du 9 au 13 novembre.
Le 26 octobre 2001, l'Organe d'appel de l'Organisation mondiale du commerce a tenu une audience d'une journée sur le conflit concernant les contrats de lait d'exportation du Canada.
Des mouvements anti-mondialisation se sont violemment élevés contre des propositions concernant la levée des barrières douanières qui devraient être présentées à la conférence de l'OMC prévue du 9 au 13 novembre au Qatar.
Il y a suffisamment de sujets pour lancer un nouveau cycle sur le commerce mondial avec en particulier l'agriculture, les services et l'industrie, font valoir des dirigeants de la région, qui compte nombre de pays en voie de développement (PVD).
Souvent considérée comme une préoccupation des nations les plus riches, la dimension de l'environnement se heurte souvent à l'indifférence de nombreux pays en voie de développement et des États-Unis.
« Nous ne pouvons participer à un système multilatéral qui fasse des distinctions entre les produits agricoles et non agricoles », a déclaré à l'AFP un diplomate brésilien.